Je crois que notre regard sur la nature ne sera jamais assez aimant. Pour ma part, un homme que tu connais bien, mon parrain, m'a laissé des souvenirs impérissables.
Demande lui de te raconter, s'il s'en souvient comment un jour tandis que j'étais enfant, il est rentré à ma maison trempé et griffé, et qu'il a sorti de son blouson de motard une poule d'eau qu'il avait attrapée en plongeant dans le ru des Barentons ;o) Je ne te raconte pas les reproches de ma mère devant son état, tandis que nous les gamins, nous étions émerveillés. Te dire que je ne l'emmènerai pas pomener au bord du canal, il serait encore capable de recommencer et je n'ai pas envie de le ramener à la maison couvert de lentilles :oD))
Et, plus intimement, je te dirais comment il m'a ému quand il nous a dit un jour où nous visitions son jardin près des terrils, avec émotion et les larmes au bord de yeux, combien il avait souffert de devoir y couper un arbre. Comme je suis fait du même bois, j'ai compris et je l'ai encore plus aimé.
Cet homme là, il a un lien vrai avec la nature, et sait siffler les chants d'oiseaux.. ce que je n'ai jamais su faire car je ne sais pas siffler comme lui. Peut-être aurait-il pu m'apprendre, mais à la maison, on ne sifflait pas ;o)
C' est les larmes aux yeux que j' ai lu ton petit message. Tout les matins il donne toujours à manger aux petits oiseaux de son jardin, et aussitôt qu' un merle vient prendre les graines et la préparation qu' il leur a préparé soigneusement, il s' empresse d' ouvrir la porte pour les chasser. En disant : Ho ! ils sont embettants !!! eux avec leur gros becs, ils peuvent bien aller chercher leur nourriture seul, mais les petits eux!!!...
3 commentaires:
Merci de nous faire partager ces moments de vie ordinaires en les rendant extraordinaires !!!
Dominique Herbert
Je crois que notre regard sur la nature ne sera jamais assez aimant. Pour ma part, un homme que tu connais bien, mon parrain, m'a laissé des souvenirs impérissables.
Demande lui de te raconter, s'il s'en souvient comment un jour tandis que j'étais enfant, il est rentré à ma maison trempé et griffé, et qu'il a sorti de son blouson de motard une poule d'eau qu'il avait attrapée en plongeant dans le ru des Barentons ;o) Je ne te raconte pas les reproches de ma mère devant son état, tandis que nous les gamins, nous étions émerveillés. Te dire que je ne l'emmènerai pas pomener au bord du canal, il serait encore capable de recommencer et je n'ai pas envie de le ramener à la maison couvert de lentilles :oD))
Et, plus intimement, je te dirais comment il m'a ému quand il nous a dit un jour où nous visitions son jardin près des terrils, avec émotion et les larmes au bord de yeux, combien il avait souffert de devoir y couper un arbre. Comme je suis fait du même bois, j'ai compris et je l'ai encore plus aimé.
Cet homme là, il a un lien vrai avec la nature, et sait siffler les chants d'oiseaux.. ce que je n'ai jamais su faire car je ne sais pas siffler comme lui. Peut-être aurait-il pu m'apprendre, mais à la maison, on ne sifflait pas ;o)
Merci Jean-Luc,
C' est les larmes aux yeux que j' ai lu ton petit message.
Tout les matins il donne toujours à manger aux petits oiseaux de son jardin, et aussitôt qu' un merle vient prendre les graines et la préparation qu' il leur a préparé soigneusement, il s' empresse d' ouvrir la porte pour les chasser.
En disant : Ho ! ils sont embettants !!! eux avec leur gros becs, ils peuvent bien aller chercher leur nourriture seul, mais les petits eux!!!...
Bisous Jean-Luc.
Dominique.
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